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KATCH LIVRES

Le Livre

 

KATCH Patrick

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                              Les Singes de Dèkoukou.

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                         

 

                                                                                                                   Récit

 

                                                                                                       

 

 

 

 

 

                                                           

 

 

 

 

 

 

 

                                                                      Pour écrire choses utiles

 

         Je m’envole

 

     Je m’isole

 

                       Sur des terres fertiles.

 

 

                                                                                       K.P.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prologue

 

 

 

M.Tchaa que tout le monde appelait affectueusement Oncle Tchaa, fils de Baboury, arrière petit-fils de Tchadjaah et arrière arrière petit-fils du grand Boah, s'éveilla un matin du mois de mars tout endolori. Il se retourna dans son lit trempé de sueur, et jeta un coup d'oeil au pendule au-dessus de sa table de chevet et fut surpris de voir les aiguilles indiquer 09H 15'. Une brise légère apportait par la fenêtre une odeur de poissons grillés et de piment vert. Très loin, au-delà de la grande rue, il entendit le bruit des enfants qui se courraient après et referma les yeux.

 

Il avait mal dormi et quand il se leva enfin, il tituba jusqu'au salon et s'affala dans un fauteuil. Il se sentait beaucoup plus mal que la veille quand il revenait du village de Dèkoukou au volant de sa Benz. Pourtant il avait bien avalé à son arrivée ses comprimés pharmaceutiques comme d'habitude. Il prenait depuis dix ans des comprimés tous les jours pour être en forme et vaquer à ses multiples occupations. Sa femme disait toujours que c’étaient ces gros comprimés qui le tueraient un jour.

 

D'un pas lent et hésitant il alla jusqu'à la cuisine pour demander à madame de lui apporter de l'eau chaude à la douche. Il ne fit que quelques pas et s'écroula sur la terrasse, sous le nez de madame qui revenait de la cuisine, un plat de tranches d'ignames en main.

 

Durant deux semaines, Oncle Tchaa fut hospitalisé à l'hôpital de Karaha, se remettant petit à petit de ses fatigues et de sa fièvre. Au village de Dèkoukou, l'on s'activait sous le grand arbre sacré afin que les ancêtres redonnent vie et vigueur à leur fils, leur défenseur et protecteur.

 

M. Tchaa était né à Dèkoukou, dans ce petit paisible village entre deux cris de la grand mère Sondou. Il y a grandi et partit un soir alors qu'il avait 12 ans très loin en ville pour apprendre à lire et à écrire. Il fit de bonnes études et partit en France après son bac où il fit des études supérieures. Oncle Tchaa était le seul cadre du paisible village de Dèkoukou à s'y rendre tous les week-ends quand il en était capable pour discuter des problèmes du village sur la place publique en compagnie de son fils aîné, étudiant au département de Sociologie à l'Université d'Okprah. Il n'y avait pas un seul problème, un seul malentendu qui ne trouva pas de solution après la visite de M. Tchaa. Il se donnait corps et âme pour ce paisible village qui l'a vu naître et grandir, ce village qui lui avait tout donné et à qui il voulait tant donner à son tour.

 

En ce mois de mars où Oncle Tchaa tomba malade, il fit pendant deux semaines, cinq fois le trajet Karaha-Dèkoukou, avec sa vieille Benz et ne rentrait toujours que la nuit tardive. Parce qu'au village, il y avait urgence. Un sérieux problème qui surgit au moment où l'on s'attendait le moins. Et depuis deux semaines, Oncle Tchaa faisait le va et vient pour trouver un terrain d'entente.

 

Un jour du mois de février où, les hommes et les femmes étaient partis défricher les champs et promener les bêtes, une cohorte de macaques s'étaient abattus sur le paisible village et avaient saccagé les greniers et tabassé les enfants et les vieilles personnes. Jamais personne n'avait vu ni entendu parlé de pareille sorcellerie par ici, mais une chose est sûre, ce jour quand les habitants revinrent des champs et des pâturages, ils trouvèrent leur village jonché d'épis de maïs, de tubercules d'ignames et de maniocs, des graines d'arachides et leurs mères, leurs grands-mères, leurs enfants et leurs petits enfants en pleur. Ce drame peu vraisemblable traversa tous les villages et les villes en un clin d'oeil. La radio le relaya le lendemain à la une de son journal de la mi-journée. M. Tchaa aussi fut alerté et se rendit tout de suite au village. Il discuta toute la soirée sur la place publique des solutions envisageables. Pendant un mois, les habitants tournèrent et retournèrent ces questions dans leur tête: Comment éviter que ce drame ne survienne encore? Comment organiser le village afin de faire face à la grande saison rude? Aucune autorité politique ne vint au paisible village de Dèkoukou, aucune action ne fut entreprise pour venir en aide aux personnes vulnérables et blessées par des griffes de singes. On entendit plus personne en parler au-delà du paisible village, comme si c'était un conte, une histoire drôle qu'on raconta une nuit au clair de lune. Personne ne s'en souciait, sauf bien sûr Oncle Tchaa et les vaillants habitants de Dèkoukou. En un mois, une solution fut trouvée et si vite exécutée. Chaque famille cotisa mille francs pour financer l'achat de deux fusils de chasse et des cartons de pois, d'huile et de poissons séchés. Oncle Tchaa obtint l'aide de quelques frères vivant au-delà des limites du village, après de multiples tentatives, des coups de fil et des rencontres vaines.

 

En ce début du mois de mars où Oncle Tchaa fit dix fois l'aller-retour de Karaha à Dèkoukou, il approvisionna les familles en vivres et surtout remit au grand chef Baba, deux fusils de chasse pour débarrasser le paisible village de tous ces quadrupèdes sauvages qui dévastaient champs et plantations.

 

 

 

I

 

 

 

Cette après-midi du mois de mai, tout le village était silencieux, lugubre et effrayant. Aucun de ces habituels multiples oiseaux ne volait même pas, ils ne chantaient non plus. Seuls le chant triste d'une tourterelle se faisait entendre de loin et le bourdonnement des grosses mouches qui abondent en saison des mangues chez nous mettaient les chiens...............

 

Les Singes de Dèkoukou

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